Officiellement, depuis Pierre de Coubertin, fondateur des JO modernes, il ne faut pas mélanger sport et politique. Mais lui-même se contredisait en affirmant que les JO pourraient contribuer à la pacification des relations internationales. En réalité, les JO sont une vitrine pour les pays qui les organisent et ont un impact réel dans les enjeux internationaux. Les années olympiques de l’apolitisme furent vite brisées par les deux guerres mondiales et la propagande nazie des JO de Berlin en 1936.
Après la Seconde Guerre mondiale, l’espoir d’un olympisme pacifique et apolitique fut enlevé par le conflit idéologique entre les États-Unis et l’URSS. Comme écrivait alors George Orwell : ” Le sport, c’est la guerre, les fusils en moins”.
Depuis la fin de la Guerre froide, l’universalisme olympique est brisé par l’appétit nationaliste de pays émergents comme la Chine et la nécessité de prendre en considération les enjeux environnementaux.